dimanche 17 mars 2019

Les « collabos » francophones du Régiment Azov en Europe

Ils existent encore aujourd'hui des adorateurs du IIIe Reich en France, mais aussi dans toute l'Europe.

C'est un fait que personne ne peut nier, pas même les plus farouches opposants. 

Qu'ils existent encore aujourd'hui des gens qui éprouvent une certaine sympathie de la période nazie, après des décennies de déculturation des nations européennes, cela peut se comprendre facilement d'autant plus que leurs adeptes sont souvent de très jeunes mâles, et ce à un âge qui ne dépasse rarement la stade de la trentaine.

En raison de l'occupation de cette dernière par les forces allemandes entre 1940 et 1944, le nazisme a laissé des traces profondes dans l'esprit des Européens, jeunes et moins jeunes.

Cette sympathie peut parfois prendre forme par réaction - par rejet ou par patriotisme- de la société marchande, de l'immigration massive, de la communautarisation des banlieues, de même que par la déculturation à marche forçée des nations européennes.  

Il est donc compréhensible que certaines personnes y trouvent un refuge. Qu'ils y restent, cela s'explique beaucoup moins.

En revanche, ce qui est moins compréhensible, est que certaines personnes nostalgique de cette période faste de l'Histoire de France, y trouvent plus tôt une haine de la Russie, non pas une haine de la Russie de la période soviétique, mais celle d'aujourd'hui.

Or la Russie s'est affranchie de son passé, sans toutefois le renier, les statues de Lénine dominent encore les grandes citées de la Fédération de Russie. Mais cela ne signifie pas que la Russie constitue un menace « soviétique » pour la survie de ces néonazis des banlieues de Londres, Paris, Lyon ou Berlin. 

Dans cet univers parallèle, complètement déconnecté du monde réelle, où on essaie de faire revivre les vieux démons du passé, on y retrouve plusieurs « collaborateurs » à ce détournement de l'Histoire. Un détournement de l'Histoire et de la réalité qui consiste à désigner un ennemi principal, que la propagande officielle se chargera de nourrir.

Il ne faut jamais perdre de vue que cette propagande diffusée à la grandeur de 'Europe ne vise qu'à désigner la Russie comme un agresseur et l'OTAN, le bras armé de l'Occupation de l'Europe, comme un défenseur de la Liberté et de la Démocratie.

En avril 2017, le régiment Azov organise la Première Conférence Pan Europa.

 A cette conférence, on remarque la présence de trois français: Pascal Lassalle de Radio-Courtoisie, Sébastien Manificat du Mouvement Casapound Italia et Steven Bissuel du Bastion Social.




PASCAL LASSALLE (Radio-Courtoisie) 

Pascal Lassalle (à droite) et Steven Bissuel (à gauche)

Animateur à Radio-Courtoisie et collaborateur du Cercle Non Conforme, PASCAL LASSALLE est un grand supporteur du Régiment Azov. Il participe aux activités du Régiment Azov, aussi bien en Ukraine et qu'ailleurs en Europe. 

Il traduit également des articles de l'ukrainien au français pour le compte d'Olena Semenyaka, la secrétaire de presse du Régiment Azov et pour le blogue Reconquista Ukraine.

En septembre 2015, il participe à une conférence à Lausanne organisée par des militants de la Misantropic Division Schweiz.


En avril 2017, Pascal Lassale prendra la parole lors de la conférence PanEuropa.

Comme il fallait s'y attendre, Lassalle se fait le porte-voix de la dénonciation d'un « néo-soviétisme » russe caché derrière le président Vladimir Putin, ce qui plaira à son auditoire qui voit dans la Grande Russie un retour  à l'URSS, propagande russophobe habituellement observée à l'extrême-droite.

«Here Pascal Lassalle arrived at the main point of his speech: we need not simply “a continental bloc,” but the full-scale implementation of the imperium principle. He reminded that thinkers like Julius Evola and Dominique Venner easily defined the Empire as a core of the European historical and political tradition. European peoples witnessed both true (Roman Empire, Holy Roman Empire of the German Nation) and false (Napoleon’s empire, Third Reich, USSR) empires. True empires meet the criteria for a traditional rooted and uniting power that is able to protect the identities of diverse peoples on a basis of the well-elaborated federal model and the subsidiarity principle. To secure our continental future, today we strongly need this higher ideal the practical realization of which might stretch as far as to the Pacific Ocean (in a Euro-Siberian perspective).

Current European Union, undoubtedly, is the very opposite of the traditional empire: it’s artificial, maintained by the police control and devoid of the cultural foundation. In full accord with Gabriele Adinolfi, Pascal Lassalle underlines that Europe hasn’t really broken free from the post-war Yalta world’s partition into the Washington-dominated (along with its Brussels puppets) and Moscow-dominated areas. Notwithstanding the ongoing chauvinistic encroachments of the neo-Soviet Russian Federation, Ukrainians, in his opinion, should also beware the threat of American globalization.»

Traduction :

«Ici, Pascal Lassalle est arrivé à l'essentiel de son discours: il ne s'agit pas simplement d'un« bloc continental », mais de la mise en œuvre à grande échelle du principe de l'imperium. Il a rappelé que des penseurs tels que Julius Evola et Dominique Venner ont facilement défini l’Empire comme un noyau de la tradition historique et politique européenne. Les peuples européens ont été témoins de véritables empires (Empire romain, Empire romain germanique de la nation allemande) et de faux (empire Napoléon, Troisième Reich, URSS). Les véritables empires répondent aux critères d'un pouvoir traditionnel enraciné et uni capable de protéger l'identité de divers peuples sur la base du modèle fédéral bien élaboré et du principe de subsidiarité. Pour assurer notre avenir continental, nous avons aujourd'hui besoin de cet idéal plus élevé, dont la réalisation pratique pourrait aller jusqu'à l'océan Pacifique (dans une perspective euro-sibérienne). 
 L’Union européenne actuelle est sans aucun doute à l’opposé de l’empire traditionnel: elle est artificielle, maintenue par le contrôle de la police et dépourvue de fondement culturel. En accord total avec Gabriele Adinolfi, Pascal Lassalle souligne que l’Europe n’est pas vraiment libérée de la partition du monde de Yalta d’après-guerre dans les zones dominées par Washington (avec ses marionnettes à Bruxelles) et par Moscou. Malgré les empiètements chauvinistes en cours de la Fédération de Russie néo-soviétique, les Ukrainiens devraient également se méfier de la menace de la mondialisation américaine. »
Pascal Lassalle, conférencier à la Première Conférence Pan Europa

Sources : http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2015/07/14/conference-a-lausanne-26-09-15-regard-non-conforme-sur-la-question.html

https://demonofoldworld.tumblr.com/post/161878114630/reconquista-europe-1st-paneuropa-conference

 

STEVEN BISSUEL (Bastion Social)

Steven Bissuel (à droite) et Olena Semenyaka (à gauche)

STEVEN BISSUEL est un militant responsable du GUD Lyon et ex-président du Bastion Social. 

Il se rend à Kiev en avril 2017 pour la conférence Pan Europa organisée par le régiment Azov.



Lors de la conférence Pan Europa, Steven Bissuel prendra aussi la parole.

“In this context, it seemed natural for GUD to support the initiative of Pravyi Sektor and the Ukrainian army that are fighting for Ukraine’s right to self-determination and against the interference of the pro-Russian terrorist militias. GUD consists of young activists that may find common grounds with the AZOV battalion that is also formed by the young volunteers who fight by improvised means and are not funded, as some gossips claim, by CIA, Mossad and Soros. History has shown that young people who fight for their land and die for it, as a rule, are very rarely supported by the global powers.

It is strange to look deeper at the supporters of the pro-Russian militias and encounter bizzare acquaintances with the antifascists from all countries…

However, we would like to say that we are not fooled by the game of the big world powers. We are against interference in Ukraine and anywhere else of both Russian and Western agents (NATO, EU…), our only party are people. On the contrary to those who want to force people into a rigid bilateral system, Russia or the West, we promote our third way, beyond the current geopolitical chessboard.”

Traduction française :

«Dans ce contexte, il a semblé naturel que le GUD soutienne l’initiative de Pravyi Sektor et de l’armée ukrainienne qui se battent pour le droit de l’Ukraine à l’autodétermination et contre l’ingérence des milices terroristes pro-russes. Le GUD est composé de jeunes militants qui peuvent trouver un terrain d’entente avec le bataillon AZOV, mais également de jeunes volontaires qui se battent de manière improvisée et qui ne sont pas financés, comme le prétendent certains commérages, par la CIA, le Mossad et Soros. L’histoire a montré que les jeunes qui luttent pour leur terre et meurent, en règle générale, sont très rarement soutenus par les puissances mondiales. Il est étrange de regarder plus en profondeur les partisans des milices pro-russes et de rencontrer des connaissances fantaisistes avec les antifascistes de tous les pays… Cependant, nous voudrions dire que nous ne sommes pas dupes du jeu des grandes puissances mondiales. Nous sommes contre toute ingérence en Ukraine et ailleurs des agents russes et occidentaux (OTAN, UE…), notre seul parti est le peuple. Contrairement à ceux qui veulent forcer les gens à s’inscrire dans un système bilatéral rigide, en Russie ou en Occident, nous promouvons notre troisième voie, au-delà de l’échiquier géopolitique actuel. »
BISSUEL quitte la présidence du Bastion Sociale en septembre 2018,  après avoir été condamné à plusieurs amendes dépassant les 30,000 Euros.

Source:https://www.lyonmag.com/article/97139/lyon-steven-bissuel-quitte-la-direction-du-bastion-social

Jusque là, il partageait sa vie avec Sophie Stopka, française originaire d'Europe de l'Est. (Ukraine?!)

Sophie Stopka est apparue dans le milieu « nationaliste » peu de temps après la fondation du Bastion Social.



 Steven Bissuel et sa copine Sophie Stopka durant une action du Bastion Sociale.
Dans la vidéo qui suit, on apercoit mademoiselle Sophie Stopka à son naturel, un naturel qui contraste totalement avec ses activités de militante « nationaliste», mais surtout avec son image de gonzesse de leader fasciste.

Sophie Stopka, tu es démasquée ! 




SÉBASTIEN MANIFICAT (Casapound)


Sébastien Manificat, responsable des relations internationales de Casapound
SÉBASTIEN MANIFICAT est né en France mais a vécu au Canada à partir de l'âge de 20 ans. Il quitte le Canada en 2012. Il rejoint le mouvement Casapound en Italie et en devient le responsable des relations internationales.

Avant de joindre Casapound, MANIFICAT animait deux blogues, soit les blogues Zentropa et Zentropista, où il fait la promotion de la sous-culture « néofasciste ». Ces liens à distance, notamment avec le groupe de musique ZetaZeroAlfa, dont les membres du groupe ont cofondés Casapound, démontrent que sa promotion n'est pas le fruit du hasard.
MANIFICAT participe aux manifestations du Maidan à Kiev en 2014. Il est aperçu sur la place Maidan en compagnie de son fidèle camarade Yaroslov Zakalyk, militant de Casapound d'origine ukrainienne.



En novembre 2016, MANIFICAT se rend à Kiev où il participe à une conférence organisée par le régiment Azov.



En avril 2017, MANIFICAT renouvelle l'expérience et sera le tout premier à prendre la parole lors de la conférence Pan Europa. Il y dévoile son rattachement à la cause ukrainienne et à sa haine de la Russie néo-soviétique.
« Casapound Italia, the pioneer organization to support the struggle of Ukrainian nationalists captured between Putin’s neo-Sovietism and Western Cultural Marxism, closely observed the developments in the Maidan and in many respects triggered the birth of the young pan-European movement in Kyiv – Reconquista. Not incidentally, Ukrainian Cossack House (Kozatsky Dim) is designed after the Italian Pound’s House, the heart of CPI.»
Traduction :

« Casapound Italie, l'organisation pionnière qui soutenait la lutte des nationalistes ukrainiens capturés entre le néo-soviétisme de Poutine et le marxisme culturel occidental, a observé de près l'évolution de la situation dans le Maidan et a déclenché à de nombreux égards la naissance du jeune mouvement paneuropéen à Kiev - Reconquista. Ce n’est pas un hasard si la Maison du Cosaque Ukrainien (Kozatsky Dim) ressemble en tout point au style de CasaPound - Maison Pound - , le cœur du CPI.»

 
Sébastien Manificat, conférencier à la Première Conférence Pan Europa.

https://web.archive.org/web/20180613133924/http://reconquista-europe.tumblr.com/post/161847863121/1st-paneuropa-conference-report-the-1st-paneuropa


Nous reviendrons sur le cas de Sébastien Manificat dans un prochain article qui lui sera complètement dédié...


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